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La vie comme avant


Tout le reste de l'année, on en rêve. Peinard à la maison, avachi sur le canapé moelleux, avec une pile de disques, une pile de livres, une pile de DVD, une pile de séries à mater. Et voilà qu'on y est. Mi-contraint, mi-convaincu, 100% confiné. Télé-travailleur plus ou moins occupé, plus ou moins préparé. Concerts annulés, magasins et bibliothèques fermés, notre premier réflexe était pourtant d'aller consommer. J'achète donc je suis. Il reste deux heures, profitez-en plutôt pour aller explorer la discothèque de vos voisins. Et pensez à leur emprunter quatre ou cinq livres, qu'ils se feront un plaisir de vous conseiller. Comme avant. Lorsqu'on échangeait -vraiment- avec ses voisins.

Mon conseil lecture, si vous arrivez à mettre la main dessus : Par les écrans du monde - Fanny Taillandier
Dans l’aube à peine levée sur un lac proche de Detroit, aux États-Unis, un vieil homme insomniaque laisse successivement le même message à sa fille et à son fils : il va bientôt mourir. Elle est une brillante mathématicienne et travaille à calculer les risques dans une compagnie mondiale d’assurances dont le siège est au World Trade Center, à New York. Lui est un vétéran de l’US Air Force, il dirige la sécurité à l’aéroport de Boston. C’est le matin du 11 septembre 2001 et un jeune architecte égyptien, Mohammed Atta, a pris les commandes d’un Boeing 767.
Entre roman d’espionnage et méditation historique, entre western et fable dostoïevskienne, Fanny Taillandier propose de parcourir le labyrinthe cathodique d’un millénaire dont le spectacle, d’emblée, s’impose comme une énigme.

Un peu de musique, à écouter tranquillement sur la plateforme de votre choix :



Portez-vous bien, c'est quand même l'essentiel.

Photo by Konstantin Dyadyun on Unsplash

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.