Accéder au contenu principal

Pointu Festival : du shoegaze au pays des cigales

Bientôt l'été. Et comment ne pas penser à joindre l'utile à l'agréable, c'est-à-dire bronzer tout en écoutant de la bonne musique ! Sur ce principe, l'étonnant Pointu Festival semblent remplir les deux conditions haut la main. Localisé à Six-Fours-les-Plages -entre Bandol et Toulon- les 8 et 9 juillet prochain, il réunira Ryan Adams, Ride, Slowdive, Hanni El Khatib... Franchement orienté indie et totalement gratuit, les concerts se déroulent sur la presqu'île du Gaou, décor bucolique et méridional tout à fait indiqué pour un festival estival. Alors que Ride a annoncé la sortie d'un nouvel album Weather Diaries, plus de 20 ans après Tarantula, Slowdive vient de sortir son premier enregistrement depuis Pygmalion en 1995 !!! Il ne manque que Jesus and Mary Chain à cette programmation pour pouvoir célébrer comme il se doit le retour des tenants du shoegaze...

Remarquez que je n'évoque pas la présence de Dinosaur Jr également à l'affiche de ce festival très 90's revival. Il s'agit d'un vieux contentieux basé sur le fait qu'au-delà d'un certain volume, la musique saturée peut légitimement être considérée comme de la torture physique. A bon entendeur (c'est le cas de le dire...).





Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.