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Happy Birthday Born Bad !

C'est l'histoire d'une petite entreprise. Un type tout seul, Jean-Baptiste Guillot, qui a décidé de lancer un label indépendant. Pas d'attachée de presse, pas de secrétaire, pas de bureaux en haut d'une tour comme dans la série Vinyle. Born Bad Records n'est pas Columbia. JB bosse de chez lui, à Romainville, dans une véranda ré-aménagée en lieu de travail. Né en 2006, le label a signé Cheveu ou La Femme. Avec un deal intéressant pour le groupe Victoire de l'Album révélation en 2014. Comme JB l'explique dans Télérama : "Le deal que j’ai avec La Femme est finalement le meilleur, pour eux comme pour moi. Pour les CD et sorties digitales, ils ont signé chez Barclay. Les vinyles sont chez Born Bad. J’ai réussi à négocier que ce soit mon graphiste, Elzo Durt, un belge hyper-fort dans la fusion des images, de l’art déco à l'imagerie punk, qui fasse tout leur artwork. Et le logo de Barclay n’apparaît pas sur mes vinyles...". Indépendant jusqu'au bout donc, inspiré par les modèles anglais (New Rose ou Rough Trade) qui associent label et magasin de disques. Ce qu'on lui souhaite ? Fêter ses 20 ans avec autant de superbe et ne pas connaître la crise...

➔ Les 10ans de Born Bad Records à Lyon

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.