Retour des Death Cab for Cutie avec leur 7ème album Codes and keys. Une production intense depuis 1997 pour une formation qui reste globalement méconnue du grand public, en France en tout cas. Le groupe de Ben Gibbard assure pourtant une communication tous azimuts : la BO de Six Feet Under en 1995 (au côté de Arcade Fire, Interpol, Phoenix, Radiohead et j'en passe), une anthologie de 11 courts-métrages inspirés par les chansons de Plans l'année suivante (sorti en DVD et diffusé via iTunes), un site internet officiel à la pointe du web 2.0... Bref, un groupe bien dans son époque dont les compositions savent séduire les fans d'une pop joliment ficelée. Avec Codes and keys, DCFC sort un album sans doute moins larmoyant que les précédents : voici qui pourrait être la clé du succès pour s'attirer un public plus large. En tout cas, le groupe qui est en tournée à partir de début octobre ne viendra pas répandre sa joie nouvelle sur la scène française. Dommage...
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview (Gonzai.com)
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