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Vinyl, une série à croquer

Et même si il n'y a qu'une saison, on s'en contentera ! La série de HBO, dirigée par Martin Scorsese et Mick Jagger, et écrite par un ancien des Soprano, Terence Winter, nous conduit à un train d'enfer dans les méandres de l’industrie du disque. Bobby Cannavale y incarne Richie Finestra un producteur de rock à bout de souffle dans le New York des seventies. Il carbure au bourbon, à la coke et au rock'n'roll. Un mélange pas facile à gérer pour un père de famille dont la boîte, tout comme la vie privée, est au bord de la rupture. On y retrouve l'ambiance frénétique et azimutée des films de Scorsese, servie par une bande-son remarquable, à la croisée de tous les styles musicaux de l'époque. Franchement, on en aurait bien repris un peu au dessert mais ces dix épisodes-là constituent déjà un fameux gueuleton !

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.