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Coup de coeur des blogueurs : les gagnants !

Voici les textes des deux gagnants qui pourront assister au concert des Last Shadow Puppets (et de Yak !) jeudi soir aux Nuits de Fourvière :

J'ai découvert ce groupe pendant mon adolescence, en 2008, et j'ai écouté en boucle la chanson "My Mistakes Were Made For You" pendant des voyages en train, c'est une chanson qui me rend nostalgique. J'aimais beaucoup le reste de leur album et je souhaite découvrir ce qu'ils font maintenant.
Je n'avais pas acheté de places pour jeudi car je n'étais pas sure d'être sur Lyon cette semaine là mais maintenant c'est bon !
J'apprends qu'ils se séparent, donc c'est la dernière occasion de les voir sur scène !
Cécile B.


The Last Shadow Puppets, c’est « la crème de la crème » du rock anglais moderne.

D’un côté, Miles Kane, bête de scène révélée avec The Rascals et qui a pu s’épanouir en solo surtout grâce à son premier album Colour Of the Trap qui avait marqué les esprits.
De l’autre, Alex Turner, songwriter le plus doué de sa génération, qui au sein des Arctic Monkeys est devenu la voix (et la gueule) de référence du rock anglais, sachant se renouveler à chaque nouveau disque.
Ces ceux-là, s’ils ont donné un nouveau chapitre à l’aventure The Last Shadow Puppets, c’est surtout par plaisir d’être ensemble. Deux potes qui savent s’entourer (les violons d’Owen Pallet sont encore remarquables sur Everything You’ve Come To Expect) et donner du fil à retordre aux journalistes en interview. Mais qui savent surtout composer et interpréter de grandes chansons, à l’image de Pattern, petit chef d’œuvre niché au milieu de ce dernier album aux accents californiens.
C’est indéniablement un groupe à voir en concert, et quel meilleur cadre que l’intimité et la beauté de celui des Nuits de Fournière ?
Stéphane P.

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Un chouette anniversaire

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Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.