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Costa Concordia, la force de gravité

Il est rare qu'une chanson fasse autant écho à l'actualité. Celle d'un fait divers tout d'abord : le Costa Concordia, qui naviguait trop près des côtes de l'île toscane de Giglio, avait heurté un rocher dans la nuit du 14 janvier 2012, faisant 32 morts. Celle du verdict à présent. La justice italienne vient en effet de confirmer en appel la condamnation à seize ans de prison à l’encontre de l’ex-commandant du paquebot, Francesco Schettino. "Pour la lâcheté dont il a fait preuve en abandonnant son navire, puis pour le culot et la vantardise qu’il a affichés ensuite, Schettino est devenu un personnage haï dans toute l’Italie", indique le journal italien Il Seccolo XIX. Ce soir-là, le capitaine avait quitté le navire bien avant les derniers passagers, ce qui est contraire aux règles maritimes. Devant le tribunal de première instance, l'intéressé avait expliqué avoir été poussé dans la chaloupe "par la force de gravité".

 

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.