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Electric Boys

Le retour d'Alex Turner aux Nuits de Fourvière le 7 juillet ne peut être qu'une bonne nouvelle. D'une part, parce qu'on a du mal à se lasser de la classe naturelle du jeune homme. Laquelle, dans le décor romantique du théâtre gallo-romain, devrait jouer dans toute sa dimension sur le public lyonnais. D'autre part, parce que l'univers musical et les compositions du musicien de Sheffield sont aujourd'hui d'une richesse et d'une qualité sans égal. Que ce soit avec les Arctic Monkeys (5 albums studio et un album live) ou The Last Shadow Puppets, projet mené avec son alter ego Miles Kane (des Rascals), dont le second album donne aujourd'hui le prétexte à cette nouvelle tournée. D'où vient cette inspiration ? Des groupes avec lesquels les deux compères ont grandi (Pulp, The Verve, The Style Council, les Beach Boys, David Bowie, les Beatles, mais aussi Brel ou Gainsbourg...) ? De leurs origines similaires, dans les villes du Nord de l'Angleterre, où la musique et la bière coulent de concert ? De leur installation récente à Los Angeles ? Un peu de tout ça sans doute... On ira donc vérifier sous peu que les deux trentenaires n'ont rien perdu de leur superbe. Avec en guise de mise en bouche, le trio londonien Yak dont le premier album très énervé, Alas Salvation, vient tout juste de sortir.





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Cassels : le retour des punks anglais

Punks not dead ! Je dirais même que la relève est bien là... Pour ça, il suffit d'écouter le duo formé par les frères Beck, deux albums à leur actif.  Le réalisateur Rodrigue Huart les a rencontrés en 2017, dans la petite ville conservatrice de Chipping Norton dans le comté d’oxford. Une bourgade sans intérêt et ennuyeuse qui les pousse à partir tenter leur chance avec leur groupe, Cassels, à Londres. Initialement diffusé sur Spicee.com  le film Is this punk music? est aujourd'hui disponible gratuitement sur la plateforme Vimeo .
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.