Deux concerts le même soir. A l'Epicerie Moderne, le retour du rock crasseux des Dinosaur Jr. Au Marché Gare, les Parisiens du collectif Fauve. Rencontrer J. Mascis est un rêve de gosse, c'est Les Inrocks qui le disent. En 93, quand j'écoutais Where you been en boucle, j'étais plus vraiment un gamin. J'avais troqué les docks contre les rangers mais on ne m'avait pas vraiment laissé le choix. Depuis, cet album a gardé une place à part dans ma pile de disques. Peut-être que Fauve me rappelle cette époque. Les textes sonnent comme un vent de révolte, une invite à biaiser les voies toutes tracées. A la fin, le 29 mai, il faudra bien choisir entre les souvenirs et la nouveauté. Dilemme.
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview (Gonzai.com)
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