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Rock band manager : meilleur concert de l'année 2012

Si il fallait ne garder qu'un souvenir, alors ce serait la prestation des Black Keys. Pas seulement parce que le concert est encore tout frais dans les mémoires (le duo américain a rempli une bonne partie de la Halle Tony Garnier le 30 novembre dernier). Non ce concert restera dans les mémoires comme un grand moment de musique rock, servi par un duo de génie, capable de tenir une salle en haleine avec seulement deux instruments, jouant toujours à la limite de la fracture et certains d'assurer un show de qualité. Et puis la bonne surprise de la soirée : un son plus qu'honorable, voire très bon, dans un lieu qui nous avait habitué à pire (jusqu'à se demander si le groupe qui joue sur scène est bien le même que le nom inscrit sur le billet d'entrée !). Alors, côté gros concert, 2013 devra assurer pour renvoyer 2012 dans ses baskets. C'est tout ce qu'on se souhaite.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.