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La flamme de Patti

J'ai rencontré Patti Smith sur le tard. En vérité, c'était en novembre dernier et la diffusion de Dream of Life au Comoedia. Une rencontre fugace où je découvrais une artiste pleine et entière, fan de Rimbaud, prenant beaucoup de photos à chacun de ses déplacements, proche de sa famille et de ses amis, impliquée politiquement (elle a notamment participé à des manifestations réclamant la fin de la guerre en Irak et la destitution de George W.Bush.).
Puis cet été, le livre de Claudine Galea. Un livre auto et biographique à la fois. La rencontre d'une jeune fille avec les premières chansons de Patti Smith en 1976. "Ma vraie vie a commencé là, quand la musique a pris possesion de mon corps" écrit Claudine Galea. Deux existences parallèles mais des lignes de vie qui se croisent à l'occasion de concerts ou de lectures. Saississant.
Enfin, le dernier album de Patti Smith, Banga. Et là, de nouveau la même énergie. Intacte, après toutes ces années. "A bientôt cinquante ans, j'imagine mon avenir dans la littérature plutôt que dans le rock", disait Patti à la sortie de Gone again. "Are you sure, Patti ?"


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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.