Alors oui on parlait musique ce soir-là. Etonnant, non ? Je disais que le dernier Jack White, quand même, il déchire. Le type, ouais, il est sacrément doué. A la guitare. Oui, à la guitare aussi. Surtout pour un batteur. Et puis on a évoqué les Alabama Shakes. Un glissement plein d'à-propos puisque les A.S. ont joué avec White pendant sa tournée. Bon moi je connaissais pas. Mais c'est pas grave. Au contraire. Et puis je suis revenu aux Blacks Keys qui non seulement passent à Lyon mais sont également l'objet d'un documentaire à venir. Noah Abrams, photographe de concert, a en effet décidé de suivre ses potes les Black Keys depuis le début de leur tournée
mondiale. Un buddy movie donc avec "la meilleure bande originale de tous les temps". Cool. On a enchaîné avec un documentaire qui rassemble trois guitaristes incontournables. Ca s'appelle It might get loud et les trois types en question sont Jimmy Page, The Edge et Jack White. Bref, comme dirait l'autre, on parlait musique.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.
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