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Petite virée outre-Rhin

Si j'osais, je dirais que le rock est à l'Allemagne, ce que la cuisine est à la Hollande. C'est-à-dire pas grand chose. Ceci étant, il y a quand même quelques groupes teutons dans ma pile de disques. Parmi eux, le projet du musicien Konstantin Gropper, leader de la formation Get Well Soon. Avec deux albums au compteur, ce groupe propose une musique originale aux influences marquées par les musiques de films, la musique classique, les ballades façon Leonard Cohen ou le chant tourmenté de Thom Yorke... Deux opus édités par City Slang, label allemand adepte de croisements musicaux, à l'image des fleurons de son catalogue : Lambchop, Calexico, The Album Leaf, Yo La Tengo, The Notwist. Et plus récemment Arcade Fire ou Broken Social Scene. Bref, de nombreuses raisons donc de franchir le Rhin et d'abandonner quelques idées préconçues pour aller porter une oreille attentive en terre germanique.


Live Get Well Soon par sourdoreille

Et pour ceux qui veulent retrouver les morceaux du concert live de Dortmund donné avec un orchestre classique, la page est toujours là.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.