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Histoire (antique) du rock

Visiblement, je n'étais pas tout seul à espérer un passage des Strokes ou de Radiohead. Ceci dit on ne va pas épiloguer pendant des semaines sur cette programmation des Nuits de Fourvière. Profitons plutôt de ce passage sur le site de Génération spontanée pour visiter la rubrique Souvenirs. Là se côtoient quelques vieux, voire très vieux, tickets de concerts, parfois accompagnés des set list correspondantes. A n'en pas douter, il y a du collector, tel ce vieux ticket jauni et déchiré, preuve irréfutable d'un concert des Who le 24 février 74 au Palais des Sports. Avec RTL comme sponsor, trop fort ! Bon moi en 74, j'avais pas l'âge de sortir. En revanche le 7 mars 90, j'étais au Truck de Vénissieux. A l'époque on payait 80 francs pour aller voir un concert. Comme dirait ma fille, "à l'époque, c'était le temps des Romains".

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.