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Mme Irma nous signale le retour de Cold War Kids

Les journalistes les avaient fanstasmés en "sauveurs du rock". Sans aller jusque-là, j'avoue que la sortie du 3ème album des Cold War Kids est synonyme de vraie bonne nouvelle. Enfin l'arrivée d'un vrai album rock, en ce début d'année plutôt calme! Perso, comme dirait mon fils, je ne me suis jamais tout à fait remis de l'excellent morceau We used to vacation, sur le non-moins formidable 1er opus des Californiens. La voix dégingandée de Nathan Willett sur des morceaux à la dérive, me rappele parfois les meilleurs passes de dEUS. "11 nouveaux titres pour 2011" sonne donc comme une bonne prévision astrologique. Dans ma boule de cristal, je vois aussi un concert prévu le 15 février à Paris (Bataclan) et un autre le 18 à Saint-Malo (Collection hiver de la Route du rock). Pour finir, un premier extrait live du nouvel album. En attendant d'avoir quelque chose de plus présentable...



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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.