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Taniguchi, Air et le lac de Nantua

Sam Garbarski a adapté le chef d'oeuvre de Jirô Taniguchi, Quartier lointain. L'action de ce manga se déroule dans le japon des années 60. Le film, lui, a été tourné en Rhône-Alpes dans la région de Nantua. Visiblement ce transfert est assez réussi et apprécié par le maître mangaka. Pour ponctuer l'ambiance profonde et souvent fantastique des oeuvres de Taniguchi, c'est le groupe Air qui se charge de la bande son. Taniguchi avoue qu'il est fan de la musique du groupe français, qu'il trouve "apaisante". Comme le dernier Taniguchi, Les années douces, n'est pas sans rappeler le Lost in translation de Sofia Coppola, on peut considérer que la boucle est bouclée. Prochaine étape : la sortie du film le 24 novembre prochain.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.