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Jack White d'accord. Mais lequel ?

On appelle ça un "supergroupe". Oui, en français, ça sonne pas si super que ça. Le supergroupe en question, The Dead Weather, lui, sonne plutôt bien. Il s'agit ni plus ni moins d'un combo réunissant Jack White (de The White Stripes), Alison Mosshart (des Kills), Dean Fertita (de Queens of the Stone Age) et Jack Lawrence (The Greenhornes). White et Lawrence se sont déjà croisés au sein d'une autre formation, The Raconteurs. A force de tourner, on change aussi d'instrument. Ainsi le chanteur, guitariste et pianiste des White Stripes est le batteur de The Dead Weather ; tandis que Fertita est aux claviers avec QOTSA et à la guitare avec The Dead Weather. Ou l'inverse, ça dépend des morceaux. Bon, en tout cas, le live ci-dessous s'adresse sans équivoque aux fans de rock lourd et suintant. Le vrai, celui que l'on respire comme une bouffée de poussière dans une atmosphère saturée de chaleur moite et de relents de goudron fondu. A vrai dire, on était carrément passé à côté en 2009, année qui a vu le groupe se former, sortir son 1er album et mener tambour battant une grosse tournée promotionnelle. Grâce aux bons conseils du Fulch', justice est rendue à mister White pour l'ensemble de sa -courte mains néanmoins prolifique- carrière.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.