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Une Camille assez troublante

Est-ce que papa l'a bercée avec la voix profonde de Nick Cave en fond sonore ? Est-ce qu'elle a piqué les CD de Jacques Brel dans la discothèque de maman ? Si c'est le cas, les parents de la chanteuse franco-irlandaise Camille O'Sullivan devraient être plutôt satisfaits. La demoiselle navigue depuis plusieurs années dans un univers de chanteurs à texte, les deux pré-cités mais aussi David Bowie, Edith Piaf, Nina Simone, Tom Waits... Ajoutons à ce mélange des cultures, un penchant pour le cabaret hérité d'une année sabbatique à Berlin et l'on obtient quelque chose d'assez unique et de plutôt troublant. A voir/écouter dans le registre des Beatles aux Nuits de Fourvière, soirée Let it Be du 30 juin à venir.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.