Prestation remarquable de Nneka Egbuna au Transbordeur ce vendredi. Pas seulement parce que la chanteuse nigériane est assez séduisante. Plutôt parce qu'entre finesse et rentre-dedans, elle cherche - comme elle l'a dit elle-même au public- un juste milieu entre afrobeat et hip hop. Elle le fait si bien qu'on la compare fréquemment à Lauren Hill. Dans ma pile de disques, son album a trouvé une place à côté du Homebrew de Neneh Cherry. Ajoutez à ça, quelques textes bien sentis sur la corruption des leaders politiques et sur l'exploitation de l'Afrique par les groupes industriels, et vous obtenez une artiste sincère dans ses propos et sa démarche. Elle est en tournée. Si vous croisez son chemin, prenez donc la peine de vous arrêter.
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview (Gonzai.com)
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