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Nneka, passage obligé

Prestation remarquable de Nneka Egbuna au Transbordeur ce vendredi. Pas seulement parce que la chanteuse nigériane est assez séduisante. Plutôt parce qu'entre finesse et rentre-dedans, elle cherche - comme elle l'a dit elle-même au public- un juste milieu entre afrobeat et hip hop. Elle le fait si bien qu'on la compare fréquemment à Lauren Hill. Dans ma pile de disques, son album a trouvé une place à côté du Homebrew de Neneh Cherry. Ajoutez à ça, quelques textes bien sentis sur la corruption des leaders politiques et sur l'exploitation de l'Afrique par les groupes industriels, et vous obtenez une artiste sincère dans ses propos et sa démarche. Elle est en tournée. Si vous croisez son chemin, prenez donc la peine de vous arrêter.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.