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"La guerre est déclarée et la bataille fait rage"

On n'en a pas fini avec les Clash. Pas seulement parce que certaines chansons riment bien avec l'actualité du moment (I'm So Bored with the USA). Pas seulement parce qu'un nouveau live vient de sortir (Live at Shea Stadium, enregistré en 1ère partie des Who le 13 octobre 1982 devant 70 000 personnes). Pas seulement parce le groupe de Mick Jones et Joe Strummer était un véritable Objet Musical Non Identifié, capable d'explorer de nombreux courants musicaux. Non, la raison est plus simple. A chaque qu'on ressort un CD de la pile, on a ce vague sourire aux lèvres. On se souvient d'un bon moment. Des images de Rude Boy. D'une bière entre copains. D'une paire de Doc' achetée à Camden Market. A vrai dire, on ne s'en lasse pas... La facture des grands groupes.

Commentaires

Exxcal a dit…
Très sympa ton article...
Je découvr ton style décriture avec plaisir.

Je suis en train d'écouter un groupe from UK Foals: que je te conseil.
@+

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.