Accéder au contenu principal

Top of the Pops

Le classement est à la pop-rock... ce que les Ray Ban sont à Philippe Manoeuvre ! Elément artificiel et vite démodé, le classement est une bannière difficile à porter car il engage son auteur jusqu'au cou. Les Anglais - qui ne craignent jamais le ridicule - sont, en toute logique, les rois du classement en tout genre. Vous vous souvenez peut-être des top 5 du personnage de Haute Fidélité, le bouquin de Nick Horny. Si non, je ne peux que vous conseillez de vous rendre séance tenante chez votre libraire préféré.
Comme les écrits restent, je suis tombé sur un top 10 des meilleurs albums publié par The Observer en juin 2004 : un régal que je tenais à vous faire partager.
Tout cela me fait une excellente introduction pour vous annoncer le lancement d'une nouvelle série de messages intitulée : le top 30 du mois. Hé oui, nous aussi nous allons sacrifier à la mode anglo-saxonne et relever le défi du classement des 30 meilleurs albums de la planète. La pile de disques qui vous suivrait si d'aventure vous deviez habiter loin de toute civilisation, sur une île déserte. C'est Lolo qui se jette à l'eau le premier...

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.