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Rendez-vous islandais

Je crois que je ne verrais jamais Björk en concert. C'est comme ça, on n'y peut rien, c'est écrit quelque part. Mektoub. Tout a commencé avec un concert des Sugarcubes. J'ai un peu cartonné la voiture des parents en y allant mais je suis arrivé à l'heure. Dommage, le concert était annulé... Super soirée ! Du coup, je ne sais plus ce qui m'a le plus emmerdé : l'aile froissée ou le concert loupé. Quelques années plus tard, il fallait faire la queue pour voir la star islandaise et je n'ai pas pu avoir de place. Maintenant, je me dis que c'est trop tard, que ça vaut plus le coup. On a tous des rendez-vous manqués. Des concerts imaginés. Je n'en garde pas de regret. Pas de traumatisme islandais. Je me suis rattrapé avec Sigur Rós.

Commentaires

Joss a dit…
Tiens, on dirait que certains avaient loupé leur rendez-vous avec les Cure :
http://www.liberation.fr/culture/315109.FR.php

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.