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Foals : épisode 1

Un clip dystopique en écho avec le monde dans lequel nous vivons. Deux jeunes acteurs, l'une française : Christa Théret (Renoir, Doubles vies) et l'autre anglais : Isaac Hempstead-Wright (Game of Thrones). C'est le retour (attendu) du groupe originaire d'Oxford pour son 5ème album. Et son 6ème aussi puisque le groupe a annoncé une double sortie cette année : Everything Not Saved Will Be Lost - Part 1 le 8 mars et Everything Not Saved Will Be Lost - Part 2 à l'automne. De quoi satisfaire des fans qui patientaient depuis 2015. Côté musique, on retrouve l'univers de Yannis Philippakis et de ses acolytes, tout en guitares dansantes et en tension sous-jacente.

 

Le groupe sera en tournée mondiale à partir de la mi-mars. Avec une seule date en France (le 13 mai au Bataclan) prévue pour le moment.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.