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Trois raisons d'aller voir Foals aux Nuits de Fourvière

1/ Parce que ce sera certainement le concert le plus rock de cette programmation estivale. Le groupe d'Oxford est un groupe de scène, taillé pour un lieu comme Fourvière qui demande beaucoup de présence et d'énergie.
2/ Parce que le groupe a annoncé qu'il jouerait des morceaux inédits, ainsi que des morceaux qu'il n'a pas joué depuis longtemps. Alors pas de nouvel album depuis What Went Downen 2015... mais on s'en moque un peu, non ?
3/ Parce que sur ce blog -comme Bernard Lenoir en son temps- on reste fidèle à un certain nombre de groupes. Foals fait partie de la liste. Qui plus est, en quatre albums remarquables, la bande de Yannis Philippakis a fait preuve de pas mal de créativité, tout en affichant une certaine constance dans le propos musical.

Alors, convaincu ?

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.