Les Inrocks y étaient. Grand bien leur fasse, nous aussi on y était au concert de Beirut. Si vous en revanche, vous l'avez loupé, l'occasion est belle de vous rattraper en regardant la prestation scénique des Américains dans un autre théâtre antique, celui d'Arles. Un seul regret du côté d'Arte Live Web, c'est que l'image et le son ne soient pas synchro. A Fourvière, ce lundi 18 juillet, le problème technique venait de la basse qui ronflait dans les enceintes, couvrant le reste des instruments. Et n'en déplaise au journaliste des Inrocks si le public criait "trop fort, la basse !", ce n'était pas pour saluer la prestation de Paul Collins mais bien parce que la quatre-cordes n'était pas au niveau des autres. Une fois le problème réglé, tout le monde a pu apprécier à sa juste valeur et sans bouder son plaisir, une prestation menée de main de maître par Zach Condon, toute trompette dehors. Tenez puisqu'on parle des Inrocks, sachez que le festival refait un tour du côté de Lyon (le 5 novembre au Transbordeur). Après huit ans d'abstinence, les retrouvailles devraient être chaleureuses... Comme quoi, à Lyon, on n'est pas rancunier.
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview (Gonzai.com)
Commentaires
dur de s'y remettre après coup....