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Le rock belge a la frite !

Une fois que vous m'aurez pardonné ce mauvais jeu de mot en forme de titre, vous comprendrez que la venue annoncée de dEUS en terre lyonnaise n'est qu'un prétexte a un nouveau billet sur le rock belge. Comme je l'ai déjà écrit ici, le plat pays, même de petite taille et en partie privé de gouvernement, n'en reste pas moins un pourvoyeur de talent dès que l'on aborde le rayon musical. dEus donc mais aussi Ghinzu ou Sharko pour les références anciennes, auxquels on peut ajouter Applause et Vismets les petits derniers. Avec un point commun : une maîtrise de la langue anglaise à faire pâlir de jalousie bon nombre de nos concitoyens. Et un goût plus ou moins prononcé pour l'agressivité électrique. Quand Sharko ou Applause flirtent avec des ambiances de dance-floor, Vismets ou Ghinzu titillent nos instincts primaux à grands coups de guitares ravageuses. Et dEUS donc en fer de lance de la scène belge. La référence. Et toujours la même classe. Même après 20 ans de scène.





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Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.