Une fois que vous m'aurez pardonné ce mauvais jeu de mot en forme de titre, vous comprendrez que la venue annoncée de dEUS en terre lyonnaise n'est qu'un prétexte a un nouveau billet sur le rock belge. Comme je l'ai déjà écrit ici, le plat pays, même de petite taille et en partie privé de gouvernement, n'en reste pas moins un pourvoyeur de talent dès que l'on aborde le rayon musical. dEus donc mais aussi Ghinzu ou Sharko pour les références anciennes, auxquels on peut ajouter Applause et Vismets les petits derniers. Avec un point commun : une maîtrise de la langue anglaise à faire pâlir de jalousie bon nombre de nos concitoyens. Et un goût plus ou moins prononcé pour l'agressivité électrique. Quand Sharko ou Applause flirtent avec des ambiances de dance-floor, Vismets ou Ghinzu titillent nos instincts primaux à grands coups de guitares ravageuses. Et dEUS donc en fer de lance de la scène belge. La référence. Et toujours la même classe. Même après 20 ans de scène.
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview (Gonzai.com)
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