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L'envol des Wild beasts

Retour de Hayden Thorpe et de ses trois comparses anglais après le somptueux Two Dancers. Le groupe confirme son penchant pour une musique posée et pleine de grâce, avec un 3ème album composé dans un studio isolé du pays de Galles en plein milieu de l'hiver. Les amateurs de testostérone n'y trouveront pas leur compte car ces bêtes sauvages là ne courent pas la campagne. On dirait plutôt que face aux éléments, elles ont créé un cocon protecteur où chacun a trouvé sa place. Dans cette ambiance feutrée, la voix haut perchée de Hayden se détache. A l'image de cet albatross, la musique des Wild Beasts prend donc de la hauteur et plane maintenant au-dessus des étiquettes. Comme celle d'Antony ou de Björk. Et ce n'est pas ici que l'on pourrait s'en plaindre.


WILD BEASTS "Albatross" par domino

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Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.