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Antony and the Johnsons : la bonne nouvelle du jour

Sortie aujourd'hui (ou il y a peu) du 4ème album d'Antony and the Johnsons, Swanlights. Avec la perle, I Am a Bird Now, Antony a forcé il y a 5 ans la porte de notre sphère musicale. Un cambriolage en douceur, avec pour résultat de nous avoir chamboulé la cervelle (côté imagination, émotions et conscience du monde qui nous entoure). Avec sa singularité (son parcours, son timbre de voix, son physique, sa manière d'être) et ses fils conducteurs : la douleur, la quête de soi, l'émotion (encore). Un être à part, mais loin d'être isolé sur la scène artistique pour autant. En atteste les nombreuses collaborations avec le monde de la musique ou du cinéma. Une bonne nouvelle qui donne envie d'aller s'isoler quelque part pour écouter tranquillement ce nouvel opus. Avant de le faire découvrir et de le partager avec les gens qui nous sont proches.

Le premier single de l'album Swanlights


Le duo avec Björk (un juste retour des choses)

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.