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La limonade des soeurs Casady

En six ans et quatre albums, les soeurs Casady se sont confortablement installées dans le paysage néo-folk. Proches de Devendra Banhart, souvent comparées à Björk (sans doute à cause de leur look outrancier), les deux soeurs ont pas mal bourlingué à travers la planète. Une enfance aux Etats-Unis, quelques déménagements, la découverte de l'Europe puis des retrouvailles parisiennes en 2003. Musiciennes et chanteuses, Bianca et Sierra sont également passionnées de graphisme et de mode. Certains se souviennent du Mad Vicky's Tea Gallery, une galerie d'art/salon de thé/magasin de fringues ouvert par Bianca dans le 18ème arrondissement de Paris. Le magasin a fermé mais la boutique Cocorosie tourne toujours. Leur retour sur scène et sur CD en ce mois de mai 2010 est finalement une très bonne nouvelle.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.