Sans être spécialement fan des Libertines ou des Babyshambles, il faut bien avouer que le single extrait du 1er album solo de Pete(r) Doherty est... séduisant. Oui séduisant comme un rocker anglais qui se révèle enfin, après pas mal d'égarements. Télérama se lâche : "On savait depuis les Libertines que Doherty n'avait rien du brit rocker en série, qu'il s'inscrivait bien dans la lignée des grands auteurs et chanteurs anglais, aussi instinctifs que lettrés (Ray Davies, Joe Strummer, Morrissey...)". La présence de Stephen Street, légendaire producteur des Smiths, aux manettes de Grace/Wastelands n'est certainement pas étrangère à cette métamorphose. Loin des frasques largement rélayées par les tabloïds british, il semble donc que Dr Peter ait mis Mr. Pete au placard. Preuve éclatante de ce renouveau, le chanteur anglais se permet de taquiner le ballon. Du sport donc pour remplacer le sexe et la drogue, mais pas le rock'n'roll.
Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview (Gonzai.com)
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