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Dr Peter et Mr Pete

Sans être spécialement fan des Libertines ou des Babyshambles, il faut bien avouer que le single extrait du 1er album solo de Pete(r) Doherty est... séduisant. Oui séduisant comme un rocker anglais qui se révèle enfin, après pas mal d'égarements. Télérama se lâche : "On savait depuis les Libertines que Doherty n'avait rien du brit rocker en série, qu'il s'inscrivait bien dans la lignée des grands auteurs et chanteurs anglais, aussi instinctifs que lettrés (Ray Davies, Joe Strummer, Morrissey...)". La présence de Stephen Street, légendaire producteur des Smiths, aux manettes de Grace/Wastelands n'est certainement pas étrangère à cette métamorphose. Loin des frasques largement rélayées par les tabloïds british, il semble donc que Dr Peter ait mis Mr. Pete au placard. Preuve éclatante de ce renouveau, le chanteur anglais se permet de taquiner le ballon. Du sport donc pour remplacer le sexe et la drogue, mais pas le rock'n'roll.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.