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ROUGH TRADE : dites 30 (ans) !

Pour fêter les trente ans du label Rough Trade, le site Cqfd.com a organisé un grand concours de reprises dans tout le catalogue du label.

Plus de 130 reprises étonnantes et décalées des Smiths à Sufjan Stevens en passant par les Libertines ont été collectées sur le site. C'est finalement Zak Laughed, un jeune garçon de 14 ans à la voix émouvante et à l'impressionnante maturité qui remporte le concours avec une reprise dépouillée et magnifique du The End Has No End des Strokes.

Il sortira à la rentrée un 45 tours sur le label Rough Trade, le premier artiste français à recevoir cet honneur depuis... Métal Urbain il y a trente ans.

En savoir + : http://www.cqfd.com/concoursroughtrade

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Un chouette anniversaire

Le but de la reprise c'est quand même de faire autre chose que l'originale. Exemple de totale réussite ici.
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.