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Hommage stéréophonique

Stuart Cable avait 40 ans. Celui qui fut batteur du groupe anglais Stereophonics de 1992 à 2004 vient malheureusement de nous quitter, sans que les circonstances de sa mort ne soient clairement établies. Je ne suis pas spécialement adepte des hommages à titre posthume, en revanche, je me souviens très bien d'avoir traversé l'Ecosse avec dans les oreilles l'un des tubes de l'album You Gotta Go There to Come Back. Dans chaque pub, chaque station essence, chaque magasin de chaussettes en laine, revenait le même morceau. Stuart Cable avait quitté le groupe peu de temps après l'énorme succès de Maybe Tomorrow. Il devait jouer en concert samedi avec son nouveau groupe, Killing For Company.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)
Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.