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Tête de gondole

Cela fait quelques années maintenant que la télé-réalité a permis le massacre en prime-time d'à peu près n'importe quel morceau de musique. Dernier en date, le Wild Horses des Stones plongé dans la naphtaline par la soporifique Susan Boyle. A priori, le disque sera en tête des ventes assez rapidement, Amazon ayant annoncé que l'album de Boyle est non seulement l'objet des plus fortes précommandes de CD aux Etats-Unis mais aussi des plus importantes enregistrées dans le monde en quatorze ans d'histoire de son site internet. Cadeau incontournable pour Tatie Danielle qui trouvera la fameuse galette au pied du sapin. Bordel, encore un Noël de foutu.

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Une interview d'un Enfant du rock : Hugo Cassavetti, critique musique pour Télérama

Qu’un album se vende à deux ou 100 000 exemplaires ne change rien pour moi. Pour l’artiste et l’industrie, ça change tout. D’où la pression qu’on nous fait porter d’être en partie responsable ou non de la réussite commerciale d’une œuvre et de son auteur. Voilà pourquoi la critique est aussi courtisée que redoutée, voire parfois haïe, car plus elle est indépendante, plus elle peut avoir de l’influence. ► Lire l'interview  (Gonzai.com)

Band of Four

Il y a 40 ans jour pour jour sortait le 1er album des Smiths. Le journaliste journaliste anglais Nick Kent considère le groupe de Manchester avec autant de sérieux que les Beatles. Avec une génération d'écart. Et quelques points communs comme ce duo de génie dans un groupe de 4, ici représenté par le compositeur et guitariste Johnny Marr et le chanteur et parolier Steven Patrick Morrissey. Les fans des Smiths attachent autant d'importance aux textes engagés du second qu'aux mélodies uniques du premier. Et si les Beatles sont toujours d'actualité, les morceaux des Smiths hantent également nos esprits, à l'instar d'un cinéaste comme David Fincher qui a choisi d'afficher pas moins de quatre morceaux du groupe mancunien sur la dernière BO de The Killer . Illustration de cette pérennité avec cette reprise plutôt sobre et efficace. Et un timbre de voix qui n'est pas sans nous rappeler la sublime Harriet Wheeler de feu les Sundays.