•une•pile•de•disques•

Sans nostalgie, un retour aux débuts des années 80, à Manchester. Johnny Marr et Morrissey montent un groupe qu'ils appellent sobrement The Smiths, en réaction aux groupes de l'époque qui portent tous des noms à rallonge. Cinq années d'existence seulement permettront au groupe de s'inscrire au firmament de l' indie pop . Adulés ou détestés, les Smiths laissent rarement indifférents. Les textes de Morrissey dérangent, les compositions de Marr touchent juste. De concerts bordéliques en interviews tonitruantes, le duo, épaulé par Andy Rourke (basse) and Mike Joyce (batterie), trace la route. Une route qui ne passe pas par la France ou si peu (un concert à Paris en mai 1984, à l’Eldorado, puis à Versailles, en décembre de la même année). Franchement, même à 40 ans, on ne peut pas se reprocher de les avoir loupés sur scène, ces quatre là. François Gorin les a vus lui. Et raconte ça dans Télérama .

Tiens, c'est marrant on dirait bien que les p'tits gars de Music Is Not Fun vont se coller à la 1ère partie d'Izia . Les jeunes Lyonnais auront fort à faire pour servir l'entrée, sachant que le plat de résistance s'annonce bien relevé. Ceci dit comme ils jouent à domicile à Gerland ce soir-là, on peut penser qu'une bonne partie du public sera dans leur poche. Une bonne soirée en prévision donc.

On peut prendre l'eau et faire de la bonne musique. Thom Yorke en avait déjà fait la démonstration dans le clip de No Surprises . Confirmation avec ce morceau des Wild Beasts dont les Inrocks nous disent le plus grand bien. Les amateurs de musique anglaise et de chanteur à la voix haut perchée apprécieront. Et iront donc se pencher, sans craindre de prendre l'eau, sur Two Dancers , le deuxième album du groupe.